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«L’après, c’était mieux avant. 'Fin y me semble.» Le débriefing de la Foire d’Hugolin

06 oct. 2018, 07:00
Hugolin débriefe cette 59e édition de la Foire du Valais.

Le thème de la Foire, cette année, c’est pas Londres. C’est: «L’après, c’était mieux avant». Comme chuis un peu pointu niveau journalisme, chuis parti en immersion pour voir quoi comment. Après une ou deux immergées de douze, je te mets là mon rapport officiel. C’est cadeau.

Avant, pour l’After, c’était pas monstre compliqué: si t’étais pas sec derrière les feuilles, t’allais sur la centrale, tu jouais à entècher du verre pilé, t’esquivais deux-trois astiquages amicaux, tu posais une petite galette des rois contre un platane, pis tu rentrais chez maman qui t’avait laissé 357 messages pour savoir pourquoi t’étais pas encore rentré à 14 h 69 du matin.

Menant, soit t’es pas monstre à la bourre, tu prends une boîte de goulache, un réchaud de secours, pis une couverture de survie – éventuel un bouquin de 4-500 pages sans photo –  et tu fais la queue pour aller sous la cantine. Soit t’as fait Parkour en première branche pis t’escalades les grillages des terrasses-bunker de la place. Note: pense à te tartiner bien partout avec de l’huile de palme. Comme ça, si le sécu y te chope, tu lui fais le coup de la savonnette.

 

Pour aller dedans, faut minimoume un diplôme de spéléologie.
Hugolin, foireur amateur

 

Avant, si t’étais sec derrière les feuilles, mature, cougar, vieux, adulte… une grande personne quoi, ben t’avais le choix. Si y te restait des restes de la Patrouille, tu pouvais tirer à pied jusqu’à la Saint-Miche, au Bourg. Sinon, tu t’enfilais au Motel. Ou à la Goutch’. Ou au Diag. 

Menant, la St-Miche, y a plus. Trop bruyant. Pis dans les bistrots, y a plus de bar dehors. Trop bruyant. Faut aller dedans. Pis ça, faut minimoume un diplôme de spéléologie pour arriver.

Les recommandations de l’esspert. Y a pas à tortiller du cul. Primo, tu fais plus que des silent party. Ces machins sans musique où t’as l’air qui te vient directement dans le casque. ‘Fin t’as surtout l’air… con. Deusio, tu fous tout le monde au jus de fruit. Pour l’odeur de pisson contre les portes de la rue d’Octodure, papaye-goyave, le matin, ça pique moins les yeux. Pis troisio, t’instaures un couvre-feu vers les 21 h 07. T’es pas salaud, tu laisses une marge pour que les types y rentrent chez maman. Vers 21 h 13, t’endors tout ce qui bouge encore, façon safari à seringue. Normalement, avec ça, le Martignerain du centre y devrait roupiller aussi bien qu’au camping d’Arolla un soir d’orage.
 

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