«Je suis agoraphobe… Par exemple là, elle est où la sortie la plus proche?» Arrêtée au milieu du CERM 1, Géraldine Fasnacht cherche du regard une ouverture qui pourrait la rassurer. «Mon milieu, c’est dehors, au grand air. Quand il y a trop de gens, trop de bruit, j’attrape vite des maux de tête.»
Pour éviter la foule, le brouhaha et les espaces confinés, la Foire du Valais n’est pas l’endroit idéal. Pourtant, la femme-oiseau assure y venir une à deux fois chaque année. Malgré ce contexte a priori hostile, elle y trouve son compte: «C’est l’occasion de passer du temps avec mes amis. Partager un bon repas accompagné d’un bon verre de vin avec les gens que j’aime, j’adore.»
Du taxidermiste jurassien au restaurateur volant
L’un de ses amis, Christian Schneiter, tient un stand. Le taxidermiste a conçu le gypaète de bronze du pas de Maimbré à Anzère dont...