Pendant la Foire du Valais, les restaurateurs sédunois ont la gueule de bois. A l’heure où près de 230 000 visiteurs s’apprêtent à coloniser le CERM et ses environs, dans la capitale, les patrons d’établissement se préparent à l’exode de leur clientèle. L’espace de deux semaines, ils barboteront dans le creux de la vague martigneraine. Et pour ne pas s’enrhumer, les restaurateurs anticipent.
La Pinte contheysanne, depuis trois ans, préfère fermer ses portes dès le dimanche alors que le Soleil fonctionne avec une équipe réduite. Les gérants du Bagdad Café, eux, profitent de récupérer les heures supplémentaires accumulées le reste de l’année. Dans des établissements comme le Brésilien, on accuse le coup sans pour autant revoir l’organisation.
Au Café du Nord, la patronne reste seule maîtresse à bord. «Pendant le Comptoir, je n’en fous pas une», rigole Sylvie Borella Madrid. «Si je ne devais pas adapter mes vacances à celles...