Vingt-six ans qu’elle «sévit». Marie-Thérèse Porchet a pris de la bouteille depuis son irruption dans un sketch de la Revue de Genève. Samedi soir à Champéry, en ouverture du Maxi-Rires festival, le public n’a pas fait la fine bouche et a ri à gorge déployée aux vannes du personnage campé par le comédien Joseph Gorgoni. Pour sa seconde prestation au Palladium, la terrible MT, plus acrimonieuse que jamais, a écorné la mythique Fête des vignerons dans son gala, aidée par une grappe d’humoristes romands prometteurs. Interview d’une «star» qui n’a jamais eu aussi soif de paillettes.
Etre la «vieille» de la bande, ça vous fait quoi?
Ça me fait plaisir. (Rires.) Certains humoristes qui sont sur scène n’étaient pas nés quand j’ai commencé à jouer Marie-Thérèse, donc forcément ça fait un peu bizarre. Mais je suis ravi car tous ceux qu’on avait envie d’avoir dans le spectacle ont accepté....