«On vieillit très vite quand on monte un tel show…» Affairé aux derniers serrages de boulons du spectacle de la Fête des vignerons, Daniele Finzi Pasca cache des valises de fatigue sous les verres fumés de ses lunettes rondes. Au cœur de l’arène aux chaises bleues encore vides pour quelques heures, il veille à régler tous les détails qui pourraient encore échapper à sa vigilance. «Chaque seconde est précieuse à ce stade… Quand enfin ça débutera, je rajeunirai très vite.»
Daniele Finzi Pasca, vous avez l’habitude de mettre en scène des monstres de spectacles comme pour la cérémonie de clôture des JO de Turin en 2006 ou Sotchi en 2014. Quel est votre état de stress à la veille de cette grande première?
Assez haut, mais c’est à chaque fois un stress différent. Quand on travaille dans des maisons d’opéra et qu’on doit se frotter à des classiques que les...