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Jeux Olympiques de Rio: le tweet de Lance Armstrong qui accuse sans le dire Cancellara de dopage

Alors que l'équipe Trek-Segafredo félicitait son champion olympique, Fabian Cancellara, sur son compte Twitter, Lance Armstrong se fendait d'une mystérieuse réponse sur le réseau social. Un sol mot "Luigi". Un nom qui est relié au sulfureux docteur Fuentes, pape du dopage

12 août 2016, 09:57
/ Màj. le 12 août 2016 à 10:19
Le tweet plein de sous-entendu de Lance Armstrong qui font remonter à la surface les soupçons de dopage qui pesaient sur Cancellara.

L'hôpital se moquerait-il de la charité? Jeudi, Lance Armstrong s'est fendu d'un tweet qui accuse, à mots couverts, Fabian Cancellara, de dopage, rapporte le Figaro

 

Héros déchu du cyclisme, Lance Armstrong porte aujourd'hui un regard avisé sur le monde du cyclisme. C'est donc logiquement qu'il a réagi à la victoire de Fabian Cancellara mercredi lors de l ‘épreuve du contre-la-montre olympique de Rio. L'Américain a répondu au Tweet de Trek-Segafredo qui célébrait la victoire de son poulain en répondant simplement «Luigi!!»

 

Ce prénom fait référence à deux choses. La première, c'est Luigi Cecchini, un ancien préparateur italien proche du docteur Fuentes, celui-là même qui prescrivait de l'EPO. Luigi Cecchini est connu pour avoir travaillé avec de nombreuses équipes professionnelles au début des années 2000, dont la CSC où il a travaillé avec Fabian Cancellara.

Luigi est également le nom lié à des poches de sang, dans l'affaire des transfusions liée (encore une fois) au docteur Fuentes. L'enquête de la justice espagnole n'a toujours pas révélé qui était le coureur associé. Les soupçons étaient d'abord portés sur le Néerlandais Thomas Dekker. Celui-ci a d'ailleurs confirmé jeudi sur Twitter que ce n'était pas lui, en répondant à Armstrong sur Twitter.

Le témoignage de Tyler Hamilton, un coureur américain pris pour dopage, devenu par la suite un témoin important pour faire éclater les scandales de dopage, laisse penser qu'il s'agirait de Cancellara. Interrogé à l'époque, le Suisse avait nié les faits.

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