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Sion 2026: une arnaque dans un papier cadeau pour l'UDC du Valais romand

L'UDC du Valais romand a présenté ses arguments contre Sion 2026. Pour les agrariens, s'engager dans ce projet c'est «comme de signer un contrat de bail dont on dira ensuite le montant et les modalités de paiement et si les charges sont incluses ou non».

22 mai 2018, 15:17
L'UDC du Valais romand n'a aucune confiance ni dans le projet, ni dans le CIO.

L'UDC du Valais romand ne veut pas entendre parler de Sion 2026. Elle a convoqué les médias mardi après-midi pour énoncer ses arguments. Pour Cyrille Fauchère, conseiller communal sédunois et coprésident de l'UDC, le projet olympique n'est ni plus ni moins «qu'une arnaque dans un papier cadeau». Le conseiller national et vice-président de l'UDC Jean-Luc Addor pointe trois éléments du dossier qu'il qualifie de hasardeux et peut-être d'illégaux.

Selon lui, le Conseil d'Etat ne peut pas s'engager sur un montant supérieur à 4 millions de francs sans l'accord du Parlement. «Or en devenant signataire du contrat de ville-hôte, le canton s'engage pour un montant supérieur aux 100 millions annoncés dans le matériel de vote.» Jean-Luc Addor se demande si cette manière de faire n'est pas tout simplement illégale. 

Autre pierre d'achoppement, la société ou association qui devrait être la seule à assumer les risques. «On dit aux entrepreneurs du canton qu'ils ont tout à gagner des JO sauf qu'en cas de déficit la société partira en faillite.» Le contrat de réassurance prévu pour couvrir 300 millions de déficit provoque aussi l'ire des UDC qui évoquent «un truc de dernière minute que l'on sort du chapeau».

Vincent Boand, chef du groupe UDC du Conseil général de Sion a aussi évoqué toutes ses craintes pour la commune organisatrice: «On a l'impression que la Ville de Sion fait tout pour se dégager de ses responsabilités et qu'elle n'a plus la maîtrise du dossier.» Selon lui, les JO mobilisent des ressources déjà limitées et ils nuiront aux nombreux autres projets en cours alors «qu'il y a un plan de législature à respecter».

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