Une petite vingtaine de minutes. Peut-être même moins. C’est le temps durant lequel un soupçon de parfum de suspense aura flotté dans les ruelles ensoleillées de la vieille ville. Au bureau de vote de Sion, les citoyens faisaient la file avec le sourire, un peu surpris de voir autant de monde. A quelques centaines de mètres plus loin, au stamm des partisans, c’était déjà la soupe à la grimace à la vue des premiers résultats.
Avec dans le rôle de l’oiseau de mauvais augure Serge Métrailler, habituel Paul le poulpe des prévisions politiques. Sauf que cette fois, le président du PDCVr n’a même pas eu besoin de dégainer ses calculs savants. Le résultat de plusieurs communes importantes a suffi à le convaincre de la mauvaise journée qui s’annonçait pour son camp. Parmi elles, sa commune, Nendaz, qui a dit non à 52%.
A ses côtés, même mine déconfite pour Vincent...