Le comité pour le NON aux Jeux Olympiques s'interroge sur le financement de la campagne et plus particulièrement le rôle de Swiss Olympic. Pour Thierry Largey de Pro Natura, "les deniers publics doivent servir à l'élaboration d'un dossier de candidature mais pas à des fins de campagne".
Les opposants s'intéressent particulièrement à la contribution de Swiss Olympic "qui est financé à 90% par des fonds publics". Ils demandent à l'institution de faire preuve de transparence et de publier ses comptes "très rapidement".
Ci-dessous nous avions posé la question à Frédéric Favre lors du débat du Nouvelliste le 3 mai dernier, extrait en vidéo ci-dessous:
Le comité a décidé de montrer l'exemple et a rendu public le financement de sa campagne qui se monte à un petit peu plus de 100'000 francs.
Vincent Riesen, président du comité de campagne, réplique aux opposants: "Nous avons déjà donné nos chiffres. Nous nous appuyons sur un budget de 250'000 francs. Il n'y a pas un franc d'argent public dans cette enveloppe. C'était une règle dès le début. Nous avons reçu une petite contribution de l'association Sion 2026 mais nous avons demandé une traçabilité à l'inspection suisse des finances afin d'être sûr que c'était de l'argent privé."
Vincent Riesen apprécie que moyennement cette manière de procéder: "Les opposants entretiennent une illusion d'asymétrie de moyens pour se victimiser. Avec 100'000 francs, ils ont un budget conséquent. C'est plus que ce que nous avons investi l'année passée dans la votation RIE3 qui était pourtant un dossier important. Avec un tel financement, les opposants pourraient jouer la carte du fair-play au lieu de toujours attaquer l'intégrité des adversaires."