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Sion 2026: la capitale ouvre le dialogue avec la population

Lundi soir, à la Ferme-Asile, 150 citoyennes et citoyens sédunois désireux d'en savoir plus sur le projet Sion 2026 ont répondu à l'invitation de leur exécutif.

10 avr. 2018, 11:30
Lundi soir, à la Ferme-Asile, 150 Sédunois ont répondu à l'invitation de leur exécutif.

«Ces séances d’information sont une excellente initiative.» Lundi soir, à la Ferme-Asile, un citoyen sédunois, qui a précisé qu’il faisait partie des nouveaux habitants de la ville, a apprécié l’invitation de l’exécutif. Même s’il a manifesté son soutien à Sion 2026, il fait partie des citoyennes et citoyens qui se posent des questions sur la réelle implication de leur ville dans ce grand projet et qui ont encore besoin d’information.

Lundi, 150 Sédunois ont ainsi assisté à une séance, qui sera suivie de quatre autres dans divers quartiers, destinée à expliquer pourquoi la ville s’engage pour Sion 2026.

Cette soirée d’information et d’échanges, mais pas de débat, s’est déroulée dans le calme et la sérénité, bien loin des agitations verbales qui ont sévi ces derniers temps sur les réseaux sociaux.

La parole à la salle

Après une longue présentation du projet par plusieurs conseillers municipaux, la parole a été donnée à la salle. Un seul intervenant a regretté que l’exécutif n’ait pas convié les opposants déclarés à débattre, ce qui a suscité quelques timides applaudissements, avant de s’interroger sur les finances et le projet de village olympique des Potences. «Qu’en est-il de la garantie de déficit?», «Le projet des Potences ne va-t-il pas déstabiliser le marché?».

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Deux personnes, faisant visiblement encore partie des indécis, ont évoqué l’éclatement des sites, la problématique de la mobilité et le risque d’une votation au niveau national.

Quant aux autres intervenants, ils étaient tous favorables au projet comme la majeure partie de l’assistance. Mais ils ont posé des questions pertinentes: «Quelle sera la véritable implication financière de la ville?», «Qui composera l’association qui sera chargée d’organiser les JO?», «Ne craignez-vous pas que certaines régions du canton peu concernées, comme le Chablais valaisan, soient massivement contre?», «La capacité hôtelière sera-t-elle suffisante pour un tel événement?», «Ce projet ne risque-t-il pas d’en freiner d’autres, à l’exemple de l’EPFL?»…

Le président de Sion Philippe Varone a répondu sans détour à toutes les questions. Tout en rappelant que les JO n’auront lieu que dans huit ans, il a admis que des inconnues demeuraient: «J’espère pouvoir donner de nouvelles informations avant le vote du 10 juin.»

Au final, l’exercice de communication de la part de la ville a plutôt été bien maîtrisé. Mais, en l’absence de débat, si les partisans et les opposants ne vont certainement pas changer d’avis, il est bien difficile de dire si les indécis y ont trouvé leur compte.

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