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Un vote national sur Sion 2026: «Le signal est clair, on ne veut pas que ce milliard aille au Valais», estime Frédéric Favre

Alors que le Conseil national a décidé mardi matin à une courte majorité le principe d'un vote national sur les JO 2026, le ministre Frédéric Favre appelle les Valaisans à se mobiliser.

13 mars 2018, 12:33
Frédéric Favre appelle à la mobilisation du Valais.

Il aura suffi de cinq voix pour que le Conseil national vote, mardi matin, en faveur d'un scrutin fédéral sur le projet de Sion 2026. Une surprise dont le Valais, qui vote le 10 juin, se serait bien passé.

>> A lire aussi: le National dit oui à un vote fédéral sur Sion 2026

Le ministre valaisan en charge du dossier ne baisse pas les bras pour autant. «Le signal est clair, le Conseil national ne veut pas que l'argent prévu pour ce projet aille au Valais. Notre canton doit à présent se mobiliser s'il veut que ce milliard n'aille pas ailleurs, pour un autre projet», réagit Frédéric Favre. Ce vote pollue-t-il celui à venir en Valais? «Non, au contraire il le clarifie. C'est soit un milliard pour le Valais et Sion 2026, soit un milliard pour un autre canton», conclut-il.

Guy Parmelin pas surpris

De son côté, le conseiller fédéral Guy Parmelin s'est dit «pas surpris» par l'issue du vote de mardi. «Il y a quelques mois encore, le résultat aurait été bien moins bon, mais nous avons travaillé à convaincre et nous continuerons à la faire», a commenté le ministre des sports. Selon lui, le Conseil des Etats, qui devrait vraisemblablement se saisir du dossier en juin prochain, a une plus haute considération des institutions que le National. «On peut changer les règles du jeu, mais pour cela il faut avoir un débat démocratique et nous l'aurons donc», a-t-il ajouté en insistant sur la difficulté d'organiser le calendrier ces prochains mois. 

Un précédent dangereux

Les parlementaires valaisans qui sont montés à la tribune mardi pour contrer le vote national, estiment pour leur part qu'il faudra travailler dur ces prochains mois. «Ca ne s'est joué qu'à 5 voix», rappelle le PDC Benjamin Roduit qui croit en la «sagesse» du Conseil des Etats pour corriger cette décision. «Ce qui est très grave c'est qu'on a ouvert une brèche avec ce référendum financier. On ne va plus pouvoir boucler un budget sans tout remettre en question», s'inquiète le Jaune Thomas Egger.

A l'origine de la motion demandant le vote des Suisses, la Grisonne Silva Semadeni rejette la critique du précédent en matière de référendum financier. «Ce dernier concerne le budget de la Confédération, ici il s'agit d'un référendum facultatif car nous parlons d'une dépense extraordinaire», se défend-elle. 

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