"Non aux promoteurs-spéculateurs JO 2026". Le titre du communiqué de l'UDC Sion donne le ton. Pour argumenter sa décision de contrer la candidature de la capitale valaisanne, le parti pointe du doigt les enjeux financiers d'une telle organisation, soulignant que "ce projet privé fait écho à la cupidité de groupes d'intérêts privés". En outre, à l'instar des Verts suisses, l'UDC Sion demande qu'un vote populaire ait lieu.
Le réchauffement climatique en ligne de mire
Le WWF Valais a lui aussi fait part de son refus de soutenir Sion 2026. L'association de protection de la nature estime que les JO ne peuvent pas être durables et écologiques. "Le standard d'aujourd'hui est Sotchi 2014, pas St. Moritz", peut-on lire dans son communiqué.
La question des effets du réchauffement climatique "qui prend de l'ampleur" et les investissements liés à l'enneigement des pistes sont au centre des préoccupations du WWF, qui ajoute qu'"un événement d'une telle ampleur axé sur le ski et les sports d'hiver ne peut nullement enclencher la reconversion touristique sur les autres saisons".
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