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Jeux olympiques 2026: Turin réfléchit, Schladming et Graz discutent

Turin, qui avait organisé les JO de 2006, est-il un nouveau candidat pour l’organisation des Jeux olympiques de 2026? D’ici au 31 mars, une lettre de manifestation d’intérêt signée par la maire de la ville piémontaise Chiara Appendino sera en tout cas envoyée au CIO. Pendant ce temps-là, la candidature Graz/Schladming est débattue.

13 mars 2018, 10:24
Chiara Appendino, maire de Turin.

Turin, qui avait organisé les JO de 2006, est-il un nouveau candidat pour l’organisation des Jeux olympiques de 2026? Dans les colonnes du «Corriere della Sera», le dirigeant du Mouvement 5 étoiles Beppe Grillo a en tout cas affirmé que les «Jeux olympiques sont une grande occasion.» Le projet n’en est qu’au stade de l’idée et non de l’engagement.  

>> À lire aussi: Ne pas changer les règles du jeu en cours de match, l'édito de Vincent Fragnière

Le départ éventuel d’une candidature ne tomberait que dans un deuxième temps après la phase de dialogue avec le CIO telle que voulue par le CIO. A ce moment-là seulement Turin saura dans le détail si des jeux à moindres coûts sont vraiment réalisables et à quelles conditions. D’ici au 31 mars, une lettre de manifestation d’intérêt signée par la maire de Turin Chiara Appendino sera envoyée à Lausanne.  

Les Autrichiens discutent

Pendant ce temps, un autre dossier avance et est discuté: celui de la candidature commune Graz/Schladming. Lundi soir à Graz, lors d’une séance d’information destinée aux citoyens, plusieurs protagonistes autrichiens ont pris la parole. Pour Siegrid Nagl, maire de Graz, «ce serait une grande chance pour Graz et l’Autriche. Son vice-président Mario Eustacchio abonde dans le même sens. «Il faut saisir cette chance», dit celui qui voit dans cette candidature une possibilité pour la jeunesse de s’intéresser au sport et à l’activité physique.

Jürgen Winter, maire de Schladming, est lui revenu sur l’agenda 2020. «Nous avons besoin de jeux sans gigantisme. Si on nous demande de construire une nouvelle piste de bob, alors que l’on en a une à Schönau, alors organiser ces jeux n’aurait aucun sens. Il faut utiliser ce qui existe.» «La clé, c’est de travailler avec des infrastructures qui existent déjà et que l’on pourra encore utiliser à l’avenir», complète le coordinateur de la candidature autrichienne Markus Pichler. Dans le camp des opposés, on rappelle qu’il y a encore «plus de questions que de réponses», faisant notamment référence au coût des jeux. 

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