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Frédéric Favre: «Sion 2026 peut réconcilier les Jeux avec leur idée d'origine»

Malgré le manque d’enthousiasme et les polémiques dans le dossier, le conseiller d’Etat valaisan et vice-président de Sion 2026, Frédéric Favre, défend le projet olympique bec et ongles. Au lendemain de la publication du message au Grand Conseil et après une année 2017 qu'il qualifie «de terre brûlée» pour ce projet, il veut croire qu'une victoire le 10 juin reste possible.

22 déc. 2017, 05:30
Frédéric Favre veut croire que le projet peut recueillir une majorité devant le peuple, malgré le manque d'enthousiasme.

Frédéric Favre, si le Valais votait aujourd’hui, Sion 2026 recueillerait un non cinglant. Partagez-vous ce constat?
Le seul sondage fiable avait été réalisé en avril et il pronostiquait 60% de oui. J’ai le sentiment qu’il y a énormément d’indécis et les arguments contraires font cruellement défaut sur le fond du projet. Bien expliqué, ce projet suscite l’adhésion. Aujourd’hui, avec une mauvaise information, le vote se solderait par un non.

On peut aussi être sincèrement contre ces Jeux…
Tous les opposants se fondent sur les anciens Jeux olympiques. La population doit comprendre qu’on ne veut plus construire pour les JO. Rappelons que deux milliards, de Berne et du CIO, viendront directement dans notre économie. Si l’on n’en veut pas, celui de Berne ira à une exposition nationale et celui du CIO à une autre ville. Ce projet, c’est celui de nouveaux Jeux.

Qu’est-ce que c’est, au fond, les nouveaux Jeux?
Ce...

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