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Vétérinaire généraliste versus vétérinaire spécialiste. Par Caroline Saillen

05 févr. 2019, 11:00
Caroline Saillen, médecin vétérinaire.

Il n’est pas rare que votre médecin de famille vous envoie chez un ophtalmologue, un cardiologue, ou vers un autre spécialiste à la suite d’une consultation. Cette manière de procéder en médecine humaine se retrouve de plus en plus en médecine vétérinaire.

En effet, le métier a passablement évolué et les progrès de la médecine vétérinaire permettent de proposer des soins toujours plus poussés. Afin d’accéder à ces prises en charge spécifiques, les vétérinaires spécialisés ont vu le jour.

Quel est le pedigree d’un tel spécialiste?

Après avoir suivi la formation initiale de cinq ans à l’université, le vétérinaire généraliste fraîchement diplômé devra poursuivre un programme de formation de cinq ans supplémentaires dans le domaine choisi. Il sera supervisé par d’autres spécialistes en vue d’un examen de compétence qui assurera la qualité de la formation selon les standards européens ou américains. Il existe une quantité de spécialités, en voici quelques-unes: radiologue, chirurgien, anesthésiste, dermatologue, cardiologue, oncologue, comportementaliste, ophtalmologue, dentiste, nutritionniste, etc. 

En Suisse, la plupart de ces experts pratiquent dans des centres de référence où toutes les spécialités se retrouvent sous le même toit. C’est le cas avec les deux hôpitaux universitaires de Berne et de Zurich. A noter que depuis quelques années, des centres de compétence privés apparaissent dans les grandes villes (Lausanne, Thoune, Aarau…) et assurent également des soins intensifs 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. En Valais, nous bénéficions plutôt de spécialistes itinérants qui se déplacent occasionnellement dans certains cabinets pour répondre à la demande.

Au vu de ce qui précède, où est la place du vétérinaire généraliste? A la manière du médecin de famille, le vétérinaire généraliste est à même de soigner une multitude de pathologies et de traumatismes, tout en connaissant ses limites. Ces dernières sont propres à chaque praticien selon le parcours professionnel ainsi que les formations continues qu’il a suivies. Dès lors, il est de sa responsabilité de proposer, si nécessaire, des soins particuliers chez le spécialiste adéquat. Si ce choix est retenu, le généraliste ne se retire pas de la situation, mais assure le suivi dans un esprit de collaboration.

Vétérinaires généralistes et vétérinaires spécialistes sont donc complémentaires dans les soins apportés aux animaux. 

En savoir plus : Le site de la pratique vétérinaire Valesia

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