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Des œufs frais du jour. Par Yves Charlot

16 févr. 2021, 11:00
Yves Charlot, médecin vétérinaire.

Les poules sont de plus en plus présentes dans nos cabinets vétérinaires. De plus en plus de particuliers installent un poulailler chez eux, afin de récolter leurs propres œufs. Très vite, ces poules accèdent au statut enviable d’animal de compagnie.

Choyées, confortablement installées, bien nourries, elles peuvent pondre jusqu’à 200 œufs par an. 

Cependant, les erreurs sont fréquentes (logement, accès protégés, nourriture, litières) et peuvent se traduire par des maladies liées à la maintenance. Le site de l’administration fédérale vétérinaire (OSAV) donne le cadre légal et des fiches thématiques pour la détention des volailles, même si les textes ne sont pas toujours tout à fait adaptés aux petits élevages amateurs. 

Dès le 1er janvier 2021, les services vétérinaires cantonaux chargés des contrôles de la protection des animaux ont mis l’accent sur la détention des volailles.

Ces contrôles approfondis seront effectués dans le cadre d’un programme prioritaire qui vise à s’assurer que les conditions de détention de la volaille soient conformes aux exigences minimales de la législation sur la protection des animaux.

L’enregistrement des élevages de volailles est obligatoire depuis le 1er janvier 2010. Cette obligation concerne également les élevages à titre d’activité de loisir. L’enregistrement est important pour la surveillance de la santé animale, la lutte contre les épizooties et la traçabilité des denrées alimentaires d’origine animale.

L’enregistrement doit être effectué par chaque détenteur au moyen du système informatisé mis à disposition par l’Etat du Valais. Cet outil permet aux détenteurs d’un petit nombre d’animaux d’annoncer directement en ligne leur activité en scannant un QR code ou via https://geo.vs.ch/volaille.

Plusieurs cas de grippe aviaire (influenza aviaire hautement pathogène-HPAI) sont apparus dernièrement dans des exploitations avicoles et chez des oiseaux sauvages en Europe (deux cas en Suisse). Rien n’indique que le virus du sous-type en question soit transmissible de l’animal à l’être humain.

Si le Valais n’est pas concerné pour le moment, il s’agit d’empêcher tout contact entre des volailles domestiques et des oiseaux sauvages. 

Il faut éviter que les poulaillers soient en contact avec des oiseaux sauvages, se préparer à pouvoir protéger les aires de sortie ou empêcher si ce n’est pas possible la sortie des animaux.

Les règles d’hygiène doivent également être respectées (vêtements et chaussures séparées, lavage des mains, aussi pour les visiteurs).

Par mesure de précaution, les personnes qui trouvent des cadavres d’oiseaux sauvages sont invitées à ne pas les toucher et à informer les surveillants de la faune.

En savoir plus : Le site du cabinet vétérinaire Les Berges du Rhône

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