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Coronaviurs et vétérinaires, moyens limités: essayons d’éviter les urgences… Par Benoit Grommersch

24 mars 2020, 11:13
Benoit Grommersch, vétérinaire à Sierre

Les pratiques vétérinaires ont dû adapter leurs manières de travailler pour continuer de prodiguer des soins à vos animaux.

A lire aussi : Pandémie et vétérinaires. Par Yves Charlot

Un hôpital vétérinaire de Lausanne fait part «d’un grand nombre d’animaux polytraumatisés souffrant de fractures». Il faut savoir que les grandes structures ont divisé leurs équipes pour diminuer les contacts et la problématique des «soignants malades» et pour pouvoir continuer de fonctionner en mode «Covid».

Nos hôpitaux universitaires vétérinaires ont leurs respirateurs prêts à être dispatchés en médecine humaine. 

Voici quelques tendances ou conseils: 

  • On peut prévenir au maximum les accidents pour les chiens. La consigne de les garder en laisse lors des promenades semble du bon sens. Surtout pour les «explorateurs», «chasseurs» et les jeunes fougueux. Par la même prévention, moins de risques de morsures et d’intoxications de tous types (comportement «fouineur» du chien). Moins de risques de croiser des chenilles processionnaires très fréquentes et/ou de morsures de vipères (plus rares) pour deux types d’accidents printaniers.
  • La peau de phoque avec son chien est un risque de chirurgies complexes si les tendons des pattes sont sectionnés avec les carres des skis. Grave et fréquent en Valais.
  • Début de la période des tiques. Attention à ne pas utiliser des produits répulsifs pour chiens de l’an dernier sur vos chats! Risques d’intoxications sévères. Demandez conseil à votre vétérinaire.
  • Avec le confinement, les «tentatives d’évasions» vont probablement augmenter. Attention aux fenêtres en imposte (piège mortel) pour les chats (saison des amours pour eux). Attention aux chutes de balcon et aux chiens gourmands qui se sauvent pour aller manger tout et n’importe quoi.
  • Côté alimentation, demandez conseil pour le suivi des diètes particulières. Il y a des services de livraison à domicile tant par les firmes que par les systèmes de solidarité locaux. Il faut anticiper et éviter l’urgence du samedi soir, «chat bouché» par oubli d’achat de croquettes, «pipi chat».

Les vétérinaires que vous connaissez moins parce qu’ils travaillent dans des centres de recherches, des instituts de virologie et d’immunologie sont sur le pont et vont nous aider à traverser ensemble cette tempête. Nos animaux et nous.
 

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