L’anthropologue social Thierry Amrein était il y a quelques jours invité du Centre régional d’études des populations alpines, à Sembrancher, dans le cadre d’une journée dédiée à la mobilité dans les Alpes. Le chercheur ayentôt, vacataire à la HES-SO de Sierre et terminant une thèse à l’Université de Lausanne, y a abordé le thème sous l’angle social avec une conférence intitulée «Maman taxi et papa boulot. Des mobilités hommes/femmes toujours différenciées dans les vallées alpines». L’occasion de faire le point sur une étude effectuée auprès d’une quarantaine de familles du val d’Anniviers.
Thierry Amrein, votre étude porte sur des familles anniviardes, mais vous insistez sur le fait que vos conclusions sont adaptables à la plupart des vallées alpines…
À mon sens, oui. Je me suis concentré sur Anniviers parce que les quarante femmes que j’y ai rencontrées pour cette étude avaient toutes suivi un programme de formation visant à leur...