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Riront bien qui riront les dernières. La chronique de Noémie Schroeter

26 juin 2019, 10:00
Noémie Schroeter, étudiante.

L’infaisable a été fait. Tous ceux et celles qui ont ouvertement critiqué ou douté de la grève des femmes* de 2019 ont eu tort, tout simplement. Il n’y a pas d’autre moyen de le dire.

Tous ceux et celles qui se moquaient sur les réseaux sociaux n’ont pu qu’observer en silence les visages radieux des centaines de milliers de personnes qui ont manifesté à travers toute la Suisse, vendredi 14 juin dernier.

Celle qui, après avoir écrit qu’elle avait «honte de son sexe», fière de son apparent anticonformisme à deux francs, déclarait sur Facebook que «la femme forte ne hurle pas, elle agit», ne peut que nous laisser perplexes… Quoi de plus fort en effet que de quitter son lieu de travail, parfois au risque de sanctions, pour aller se mobiliser dans la rue? Quelle femme «agit» davantage pour l’égalité que celle qui s’engage dans un collectif, depuis des mois,...

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