Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

L’après-14 juin: pourquoi pas une campagne femme?

Le rédacteur en chef Vincent Fragnière compare la mobilisation à la grève des femmes du 14 juin en Valais au résultat des élections au Conseil national.

21 juin 2019, 20:00 / Màj. le 22 juin 2019 à 05:30
Vincent Fragnière, rédacteur en chef du «Nouvelliste».     Sabine Papilloud/Le Nouvelliste

Douze mille personnes pour la grève des femmes en Valais vendredi dernier. Ce chiffre impressionnant en a surpris plus d’un et même les principales concernées du Collectif Femmes* Valais.

A lire aussi: Quand une vague violette déferle sur le Valais: récit d’une journée historique

Douze mille, ça s’approche aussi à quelques milliers de voix des suffrages obtenus par le huitième siège de la délégation valaisanne au Conseil national: 15 000 voix pour Jean-Luc Addor en 2015, 14 000 pour Mathias Reynard en 2011 et 13 000 pour Roberto Schmidt en 2007.

Et pourtant, après les élections d’octobre, le risque de n’avoir plus aucune conseillère nationale valaisanne – contre deux sur huit en 2015 – est très grand. Parce que tous les sortants qui se représentent sont des hommes. Parce que, pour l’instant, les favoris annoncés aux autres places sont des hommes. Et parce que jusqu’à aujourd’hui, les femmes ont toujours...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias