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De grand-maman à petite-fille, elles ont le féminisme vissé à l’ADN

Grand-maman, fille, petite-fille: chez les Bolli-Titzé, le féminisme est chevillé à l’âme et au sang. Engagées pour ce 14 juin, elles incarnent trois générations de convictions.

14 juin 2019, 05:30
Trois personnalités, trois âges, trois messages: pour Miléna, Delphine et Suzanne, le chemin vers l’égalité est pluriel. Et indispensable.

Elles s’envoient des piques, des vannes, des sourires, des câlins. Parlent beaucoup. Rient beaucoup. Répondent beaucoup. Garder les choses pour elles? Impossible. Ce vendredi 14 juin, Miléna Titzé, Delphine Bolli-Titzé et Suzanne Bolli seront dans les rues de Sion pour la mobilisation de la grève des femmes. Rien d’étonnant pour celles qui ont toujours décidé de prendre la place qui leur revient. Celle de femmes bien dans leurs pompes.

«On n’a rien sans rien»

A 14, 49 et 85 ans, elles vivent avec le féminisme au ventre. Une histoire de famille qui irradie dans les générations depuis le siècle dernier: «J’étais féministe avant d’être née! Ma propre mère, dans les années 40, me disait: «Tu es aussi capable qu’un homme, fonce», se souvient Suzanne, la grand-maman, célèbre galeriste d’art sédunoise. Petite, Delphine, la fille, est éduquée au «on n’a rien sans rien» et s’étonne, dans les années 80, des épouses...

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