Elle l'admet volontiers. Chaque fois que le FC Sion se qualifie pour la finale de la Coupe de Suisse, Nathalie Drouet devient une autre personne. "Elle est en transe, sourit Patrick, son mari. Elle ne vit plus que pour ça. C'est bien simple, durant deux mois, je ne la reconnais plus."
Il en est ainsi depuis 1980. Alors âgée de 12 ans, Nathalie Drouet est privée de finale par son père qui l'estime trop jeune pour se rendre à Berne. "J'avais la rage, s'en souvient-elle. En 1982 et en 1986, j'ai accompagné mon père. Ensuite, j'y ai toujours été par mes propres moyens. Celle-ci sera ma dixième finale vécue sur place."
Dès la qualification acquise, la citoyenne de Saint-Léonard a réfléchi à une action destinée à porter chance à ses couleurs. "En 2014, pour les 50 ans d'un voisin, j'avais dessiné dans un pré le chiffre à l'aide d'une tondeuse....