Vous vous préparez à Catane mais vous-même avez joué à Palerme. Comment voyiez-vous Catane depuis là-bas ?
Pour les gens de Palerme, Catane n’existe pas. Il y a une énorme rivalité entre ces deux clubs. Je n’oublierai jamais le derby que j’ai disputé. Il n’y a que les supporters locaux. Les supporters adverses ne tentent même pas de faire le déplacement. Il y a une véritable ambiance de haine. Pour les fans, peu importe que vous soyez premier ou dernier, il faut que vous remportiez ces deux derbys de la saison.
Et pourtant, vous vous préparez dans le centre d’entraînement de Catane, votre rival de l’époque…
Des années ont passé depuis. Tout ce qui compte aujourd’hui, c’est que nous fassions une excellente préparation avec Sion. D’ailleurs, on le fait. On travaille beaucoup. Le soir, en arrivant dans nos chambres, on s’endort tout de suite.
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Parlons de votre position au classement : vous êtes derniers. Alors, Sion sera-t-il relégué au terme de la saison ?
On ne prononce jamais ce mot. On n’y pense pas. On se concentre seulement sur notre travail, sur l’équipe. On est parfaitement conscient qu'on est les seuls responsables de la situation dans laquelle on se trouve aujourd’hui. On est les seuls aussi à pouvoir faire en sorte d’en sortir. Il n’y a d’ailleurs aucun doute de notre côté: on va s’en sortir ! Ce n’est qu’une question de temps.
Qu’allez-vous changer, justement, pour vous en sortir ?
Durant l’automne, on a commis énormément d’erreurs individuelles. La concentration nous permettra de les éliminer. Il faut agir en équipe. Les résultats suivront.
Avec votre contingent, vous auriez dû vous retrouver parmi les trois meilleures équipes…
Peut-être, oui. Mais comme je l’ai dit, on a commis trop d'erreurs. Or comme dans la vie, l’erreur vous aide à grandir et à aller de l’avant. J’espère que chaque joueur de l’équipe en a conscience. On commettra encore des erreurs, c’est certain. Mais on peut quand même grandement les limiter par rapport à la première partie de championnat. Il ne faut pas oublier que notre équipe a accueilli de nombreux nouveaux joueurs. Moi-même, je ne suis arrivé qu’en septembre. On n’a jamais vraiment pu se retrouver ensemble et former une véritable équipe. En ce sens, les deux camps de cette pause hivernale sont très positifs. Ces nombreuses journées passées ensemble nous font le plus grand bien. Elles vont nous aider pour les semaines à venir.