Gelson Fernandes l’a avoué avec le sourire lors d’un échange informel organisé avec les médias suisses pour évoquer sa retraite de footballeur. Pendant quinze ans, il a réussi à faire une carrière internationale dans les plus grands pays du foot européen sans pied gauche, ni jeu de tête, ni jeu long, ni vitesse.
Remettre en selle Shaqiri
L’homme parle sans langue de bois, conscient de ses manques, mais aussi et surtout fier de ce qui a plu à la grande majorité de ses entraîneurs: un «coffre» supérieur à la moyenne, une intelligence de jeu, un cœur lui bien plus généreux que la moyenne et une capacité à fédérer une équipe. Comme lorsqu’il trouve Shaqiri triste lors du Mondial brésilien et qu’il obtient, après la victoire face au Honduras, une permission de sortie pour tout le groupe, histoire de remettre le plus grand talent de l’équipe nationale sur les rails. Résultat...