Murat Yakin ne dirigera plus le FC Sion d'ici à la fin de la saison. Le club valaisan a annoncé qu'il l'envoyait "en vacances anticipées" et qu'il confiait les rênes de l'équipe à Christian Zermatten et Sébastien Bichard.
Le président du FC Sion a donc tranché. Il ne souhaite plus que Murat Yakin et son adjoint Marco Otero dirigent l'équipe première pour les quatre dernières journées de la saison. Le duo arrivé à l'automne dernier est suspendu de ses fonctions. Il paye là non seulement une spirale infernale. Sur ses trois dernières rencontres, Sion accuse trois défaites (contre Bâle, Zurich et Young Boys) pour huit buts encaissés et aucun marqué.
Dans divers médias, le président du FC Sion s'était montré très remonté contre son entraîneur depuis dimanche et s'était donné le temps de la réflexion. La faute évidemment aux résultats mais aussi à l'implication de son entraîneur, jugée trop légère comme le communiqué du club l'a rappelé. Absence auprès de l'équipe lors de dernières mises au vert, trop de jours de repos accordés à son équipe et le maintien en danger ont eu raison de Yakin.
Le président en appui
Car Sion n'a plus qu'un seul petit point d'avance sur Neuchâtel Xamax, neuvième de Super League et potentiel barragiste. Alors, pour la fin de saison, ce sont Christian Zermatten (qui avait déjà assuré l'interim ente le renvoi de Maurizio Jacobacci et l'arrivée de Yakin) et l'actuel entraîneur des M21 Sébastien Bichard qui prendront en charge la première équipe.
Zermatten et Bichard ne seront pas seuls. Le duo sera "appuyé par le président", précise le communiqué. Le patron sédunois sera ainsi largement présent dès dimanche (16 h) à Saint-Gall. Avec pour objectif d'assurer un maintien direct. Car c'est bien le seul enjeu qui préoccupe les Valaisans d'ici la fin de saison.
L'Europe n'est en effet plus un sujet. Dans son annonce du jour, le FC Sion a glissé avoir retiré le recours auprès du Tribunal Arbitral du Sport contre la décision de l'UEFA qui le privait de participation aux compétitions européennes. Au moins, les enjeux sont désormais clairs à Tourbillon.