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FC Sion: quatre joueurs licenciés réintégrés

Pajtim Kasami, Ermir Lenjani, Birama Ndoye et Michaël Facchinetti acceptent le chômage partiel et trouvent un accord avec le FC Sion.

10 avr. 2020, 13:40
Pajtim Kasami, l'un des joueurs qui a trouvé un accord avec le FC Sion, parle à ses coéquipiers lors d'un entraînement à Fully au mois de janvier.

Le ciel est moins chargé sur le FC Sion. Quatre des neuf joueurs qui avaient refusé le chômage partiel le mois dernier ont finalement trouvé un accord avec le président du club sédunois.

Pajtim Kasami, le joueur le mieux payé de l’effectif, Ermir Lenjani, Birama Ndoye et Mickaël Facchinetti ont accepté de recourir au chômage partiel. «Ils sont revenus à la raison», se félicite le dirigeant valaisan, contacté par Keystone-ATS. A ses yeux, ils ont commis l’erreur de suivre aveuglément le capitaine Xavier Kouassi dans son refus d’entrer en matière. Johan Drjourou, qui a entrepris une démarche judiciaire pour tort moral, Alex Song, Seydou Doumbia, et Christian Zock sont les quatre éléments qui partagent le destin de banni avec Xavier Kouassi. 

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Le président ne croit pas à une reprise rapide

Le retour dans l’effectif de ses quatre joueurs est salutaire dans l’optique d’une reprise du championnat. Mais, pour le patron du club sédunois, cette reprise est de plus en plus hypothétique. «Il y a tant de choses à régler sur le plan financier avant de rejouer, explique-t-il. Contrairement à un pays comme l’Allemagne où le montant des droits télévises peut justifier la tenue des matches à huis clos, nous perdrons beaucoup d’argent en Suisse si nous devons jouer sans public. Qui paiera alors ?»

En ces temps de pandémie qui impacte toute l’économie, il se demande quelle légitimité peut justifier une reprise du championnat ces prochaines semaines: «Au final, le football devra se plier aux décisions des autorités sanitaires. Sinon, je me demande comment un professeur d’auto-école acceptera de ne toujours pas travailler sous prétexte qu’il est assis trop près de son élève conducteur, alors que dans le même temps l’un de mes défenseurs pourra coller à un attaquant adverse sur un corner…» A l’entendre, la fin de saison n’est pas pour demain.
 

ATS / SF

 

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