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FC Sion: Maurizio Jacobacci espère poursuivre l'aventure à la tête du FC Sion

Après le maintien acquis avec le FC Sion face à Saint-Gall dimanche au stade de Tourbillon, le technicien italo-bernois a exprimé ses envies de continuer l'aventure à la tête de l'équipe sédunoise.

13 mai 2018, 21:19
Les joueurs du FC Sion portent en triomphe Maurizio Jacobacci au terme de la victoire contre Saint-Gall au stade de Tourbillon.

Maurizio Jacobacci  conduit le FC Sion au maintien en Super League avec une journée d’anticipation sur le coup de sifflet final du championnat. Le technicien, qui avait commencé la saison, puis le deuxième tour à la tête des moins de 21 ans du club valaisan, dribble le scepticisme général qui avait accueilli sa nomination le 6 février en remplacement de Gabri. Cette performance printanière légitime sa candidature à l’investiture pour la prochaine saison. 

Maurizio Jacobacci, quel sentiment éprouvez-vous après ce maintien assuré?
Je ressens beaucoup de fierté pour le travail fourni par un groupe qui a adhéré à mes idées. La victoire, 3-1, contre Lausanne à Tourbillon, dans un match qui aurait pu nous mettre à onze points du LS, lui a donné naissance. Il a souffert, il s’est accroché et les gars ont compris qu’il fallait fournir plus d’efforts pour jouer mon foot. Je ne peux pas me prononcer sur les raisons qui l’ont empêché de former un vrai groupe auparavant. 

Cette issue positive est-elle aussi une revanche  de n’avoir pas bénéficié plus tôt d’une chance à ce niveau?
Non, pas du tout. Il faut avoir du courage pour nommer un entraîneur comme moi Christian Constantin, je l’en remercierai tout le temps, est le seul qui m’a donné la possibilité de m’exprimer à ce niveau.

Serez-vous toujours entraîneur du FC Sion la saison prochaine?
Il faut poser cette question au président. J’aimerais continuer l’histoire que nous avons commencé à écrire ce printemps. Je serais heureux de pouvoir gérer une préparation complète après avoir travaillé sous la pression du temps durant ce deuxième tour.  Il a fallu faire passer le message à l’équipe qu’elle devait travailler sur ses qualités. Nous n’avons pas encore évoqué mon futur avec le président. Officiellement, j’ai un contrat d’entraîneur des moins de 21 ans pour la saison prochaine puisque j’avais signé pour deux ans l’été dernier.

Si Maurizio Jacobacci est confirmé sur le banc de touche de l’équipe fanion, quelles retouches souhaite-t-il apporter à son effectif?
Nous aurons tout le temps pour évaluer le contingent à disposition. Personne ne pourra lui prendre le vécu de cette saison. Il connaît la philosophie de l’entraîneur. Poursuivre ensemble serait synonyme de continuité pour les deux parties. Mais, je répète, on discutera. Je ne suis pas tout seul. Un groupe de personnes m’épaule, c’est une collaboration. 

La mise en congé de Pajtim Kasami, renvoyé à la maison en début de séance d’entraînement,  avant le derby contre Lausanne  le 16 février a-t-il été le moment décisif de la saison?
C’est un moment fort. Il fallait faire comprendre aux joueurs qu’il fallait se comporter comme un vrai groupe et ne pas faire des choses par-derrière. Pajtim pensait être dans le juste. Il estimait devoir agir ainsi en capitaine. Avoir l’adhésion du président pour cette démarche était essentiel. On s’est mis à table avec Pajtim, on a discuté et il a compris. Il marque aujourd’hui, je suis très content pour lui. 

Pourquoi avez-vous laissé la parole à Christian Zermatten pour annoncer la décision à Pajtim Kasami lors de cette séance?
Nous l’avions défini ainsi avant l’entraînement. Je suis quand même intervenu ensuite en langue allemande pour faire comprendre aux joueurs qui ne parlent pas le français ce qu’il s’était passé. Ce n’était pas le moment de se demander «l’entraîneur est-il capable?», «comprend-il quelque chose?»

Zermatten et vous aviez vécu, dans des rôles différents, des moments difficiles au FC Sion il y a dix ans. Votre complémentarité a été une force ce printemps...
Christian a plus souvent contact avec le président que moi. Il l’informe de notre travail, il évolue entre les deux. Ce qui n’empêche pas que nous nous réunissions aussi les trois pour parler des joueurs, des performances du groupe ou de l’approche des matchs. Cette configuration me convient bien. Elle me permet de me focaliser sur mon rôle d’entraîneur. Le résultat du jour montre qu’elle fonctionne bien. 

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