Le passeport d’André Neitzke indique Brésil sous la rubrique nationalité. Peu d’éléments laissent transparaître cette origine à la personne qui découvre sur le terrain le défenseur du FC Sion. Ni son nom, amputé des innombrables patronymes qui cachent parfois l’identité réelle derrière une appellation d’artiste pour les joueurs Brésiliens, ni son jeu, dépourvu de fioritures et focalisé exclusivement sur l’efficacité. «Je ne corresponds pas à l’image type que tous les gens se font du Brésilien», convient le défenseur du FC Sion dans un sourire. «Je m’appelle juste André Luis Neitzke. C’est tout simple.»
Entre les racines allemandes et polonaises de sa famille paternelle et celles plongeant en Italie de la branche maternelle, le natif de Parana bénéficie d’une licence de joueur européenne grâce à ses différents horizons importés au Brésil par les générations précédentes. «J’ai les documents italiens. Je pourrais avoir des papiers allemands aussi, mais je n’ai pas entrepris...