Quatre points, une victoire, un nul, une défaite; sur le plan comptable, la Nati est dans les clous. Pourtant, au sortir de la phase de groupe, un affreux sentiment d’inachevé – ou de déception, c’est selon – colle aux crampons des Helvètes et au moral de leurs supporters.
Si la victoire dominicale (3-1) acquise face à la Turquie permet à la Suisse d’accéder aux huitièmes de finale, elle n’efface pas entièrement les errances vécues face au Pays de Galles et à l’Italie.
Stéphane Grichting et Gabet Chapuisat, anciens internationaux, reviennent sur les enseignements acquis durant cette phase de poule, mais aussi sur les craintes engendrées par les performances des hommes de Petkovic.
Un Euro qui débute à l’envers
«Quatre points, c’est le minimum syndical pour la Suisse», glisse avec malice Gabet Chapuisat d’entrée de jeu. «Pour moi, le vrai regret est de ne pas avoir été capable de prendre les...