«C’est quasi inespéré d’être ici.» Pascal Derivaz, Vincent Taccoz et Grégoire Oggier, trois amis, sont certes habitués à suivre l’équipe de Suisse aux quatre coins de l’Europe et du monde. Ils l’ont encouragée lors de plusieurs Euros et Coupes du monde depuis 2008. Ils l’ont même accompagnée lors de matchs qualificatifs. Mais ils n’ont appris qu’au dernier moment, à quelques jours du match, qu’ils effectueraient le voyage à Rome.
Au tirage, il avait tout perdu
En réalité, Pascal Derivaz avait bien remporté suffisamment de billets lors du premier tirage au sort. Mais en raison du contexte sanitaire, de la limitation du nombre de supporters dans les stades – 16 000 au stade olympique –, un deuxième tirage au sort a été nécessaire. «Moi et mes quatre billets, nous avons été recalés à ce moment-là», sourit Pascal Derivaz. «Par chance, j’ai pu m’arranger avec un autre copain, lequel avait suffisamment de...