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Vertic’Alp: le nouveau président de Finhaut veut faire table rase du passé pour sauver la société

Andrea Ridolfi, nouveau président de Finhaut, veut un changement radical pour sauver la société touristique dans laquelle la commune a investi plus de 9 millions et dont la gestion a divisé le village durant des années. Notre enquête.

03 févr. 2021, 18:00
Les installations de Vertic'Alp ne tournent pour le moment que quatre mois par année, à la belle saison. La concession a été obtenue en 2018 pour faire circuler le funiculaire durant l'hiver.

«La situation du Parc d’attractions du Châtelard (Vertic’Alp) est très grave, plus encore que je ne l’imaginais au moment de prendre fonction avec les membres du conseil», écrit le nouveau président de Finhaut, Andrea Ridolfi, dans une lettre adressée à ses citoyens en ce début d’année. Composé d’un funiculaire, d’un train panoramique et d’un mini-funiculaire qui grimpent jusqu’au barrage d’Emosson à 1965 mètres d’altitude, Vertic’Alp fait parler de lui. Depuis l’augmentation du capital-actions et le rachat de la commune de 51% des parts en 2014, la gestion de Vertic’Alp a divisé le village, à coups de dénonciations pénales, de procédures de justice et d’assemblées primaires animées. En cause, des problèmes de conflit d’intérêts et de manque de transparence dans la gestion de la société.

En six ans, plus de 9 millions de francs ont été investis par la commune de Finhaut dans la société, qui est aujourd’hui au bord de...

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