«Les plantes mises devant la place de parc meurent. Quand les fenêtres sont ouvertes, on tousse. Les dérives vont dans l’eau de la piscine. Si on oublie de fermer les fenêtres, la maison reçoit les pesticides.» Voilà l’un des 110 témoignages que nous avons reçus cette semaine dans le cadre de notre enquête sur les pesticides et les riverains des cultures.
Notre questionnaire est articulé autour de deux problématiques: la dérive des produits chimiques chez les riverains – ce qui selon les bonnes pratiques agricoles ne doit pas arriver – et l’impact des produits phytosanitaires sur la santé des habitants. Ces deux problématiques n’ayant jamais fait l’objet d’aucune recherche par aucune instance en Valais et en Suisse, c’est la première fois que des chiffres sont publiés. Ils sont partiels, sans aucun point de comparaison possible, et cet appel à témoins n’a pas de valeur scientifique. Il n’empêche, la récurrence des...