«Je n’ai pas la prétention d’être le Gault & Millau de la clandestinité, mais je suis allé manger dans huit restaurants différents en Valais», assure Julien*. Cela fera neuf ce jeudi soir. «Je vous inviterais bien, mais le restaurateur est un peu stressé. C’est sa première fois», plaisante ce trentenaire de la région de Martigny. Il raconte avoir fait la plupart de ses gueuletons sur le Valais central et quelques-uns dans le canton de Vaud.
Il parvient ainsi à souper au restaurant deux à trois fois par semaine alors que les établissements sont officiellement fermés depuis le 27 décembre en raison de la crise sanitaire. «D’après moi, il y en a de plus en plus qui ouvrent d’une façon ou d’une autre, car j’ai de moins en moins de peine à trouver de nouvelles adresses.»
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