Il a le sourire presque aussi large que les épaules, un franc-parler bien valaisan et le goût des phrases piquantes. Marco Pascolo le dit lui-même, il a toujours eu «la gueule ouverte» sur les terrains. Et à la ville, cette habitude est restée. Mais Marco Pascolo a aussi le sens de l’autodérision, surtout lorsqu’il s’agit d’évoquer ses débuts dans le monde du football.
«Je suis assez catégorique à ce sujet, si j’étais resté joueur de champ, vous ne seriez pas là pour m’interviewer aujourd’hui.» Joueur de champ, le Sédunois l’a été jusqu’à ses 18 ans; «j’étais ailier ou latéral gauche, en fonction de ce que l’entraîneur voulait bien m’accorder», se remémore-t-il avec humour.
Et puis un jour, le grand gaillard s’est retrouvé propulsé devant les filets. «Aller au but, j’adorais ça. Dès qu’il nous manquait un gardien à l’entraînement, je me précipitais.» Un pas de retrait entre les poteaux qui...