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Les francophones compteront pour un cinquième des candidats aux élections

Environ 20% des candidats aux élections fédérales sont francophones, selon des chiffres de l'Office fédéral de la statistique. Beaucoup de ces candidats ont entre 30 et 39 ans.

17 sept. 2019, 08:42
Les candidats francophones et italophones aux élections fédérales devront batailler face à une écrasante majorité de candidats germanophones.

Parmi les 4652 candidats en lice pour le Conseil national le 20 octobre, 922, soit 19,8%, vivent dans une région où le français est la langue principale. Ce pourcentage était de 21,4% en 2015.

Un record de 21,8% avait été atteint lors du scrutin de 2011, selon une analyse réalisée par Keystone-ATS sur la base de données fournies par l’Office fédéral de la statistique (OFS). Les élections précédentes avaient vu une plus faible proportion de francophones y prendre part: 17,8% en 2007, 16,1% en 2003 et 17,3% en 1999.

 

 

Plus de trois quarts des candidats (76,9%) du millésime 2019 vivent dans une région où l’allemand est la langue principale. Ils étaient 75,4% en 2015. Quant aux Tessinois, ils représentent 3,3% des candidats en 2019, soit 0,1 point de plus qu’en 2015.

Différences peu marquées

Une comparaison entre sexes ne fait pas apparaître de différence marquée. Chez les candidates, 19,6% sont issues d’une région où le français est la langue principale. Ce pourcentage grimpe de 0,4 point pour les hommes francophones (20%).

A lire aussi : les chiffres-clés des Fédérales 2019

Catégorie d’âge par catégorie d’âge, la région francophone est surreprésentée par rapport à sa moyenne chez les 30-39 ans (21,2%) et les 60-69 ans (20,9%). Elle est par contre sous-représentée chez les 50-59 ans (16,8%).

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