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Fédérales 2019: président de l’UDC, Albert Rösti «pas du tout content» des résultats de ses troupes

Tensions internes dans les sections, erreurs stratégiques…le président de l’UDC suisse Albert Rösti n’est pas du tout content du déroulement des élections fédérales 2019. Et il veut replacer les relations Suisse-UE au centre des débats.

02 nov. 2019, 11:22
Albert Rösti rappelle au passage que l'UDC reste très largement le premier parti de Suisse.

Les pertes de sièges aux fédérales «font très mal» à l’UDC. Mais le parti est motivé, car la Suisse a plus que jamais besoin d’une UDC forte, a déclaré le président Albert Rösti.

«Bien sûr que je ne suis pas du tout content» des résultats des élections fédérales. Les pertes en pourcent et en sièges «sont trop élevées», a déclaré Albert Rösti en ouvrant l’assemblée des délégués de l’UDC samedi à Niederglatt (ZH). Les deux conseillers fédéraux Guy Parmelin et Ueli Maurer étaient présents.

Bien sûr que je ne suis pas du tout content.
Albert Rösti, président de l’UDC suisse

Avec les sections cantonales, «nous devons et nous allons analyser sans tabou où des fautes ont été commises et quelles mesures doivent être prises». Le président du parti constate que les sections cantonales qui ont le plus perdu sont celles qui sont en proie à des disputes internes, dont les membres ne sont pas sur la ligne du parti et qui ne travaillent pas assez.

Intérêts personnels

«Ces attitudes sont honteuses», a clamé Albert Rösti. Ça doit être évité à l’avenir. Les intérêts du parti doivent toujours passer avant les intérêts personnels. Le président a encore affirmé être motivé, «car la Suisse mérite et à plus que jamais besoin d’une UDC forte».

La Suisse mérite et à plus que jamais besoin d’une UDC forte.
Albert Rösti, président de l’UDC suisse

Albert Rösti constate que le Conseil fédéral et les organisations économiques font tout actuellement pour que la gauche et les syndicats ne s’opposent plus à l’accord-cadre avec l’Union européenne. La question n’est plus de savoir si ça se produira, mais quand ça se produira.

A ce moment-là, l’UDC sera le seul parti qui pourra montrer à la population que la Suisse ne doit en aucun cas signer cet accord-cadre pour ne pas perdre sa liberté, son indépendance, son fédéralisme, sa sécurité et sa stabilité, a déclaré Albert Rösti. «Nos adversaires savent que l’UDC est à même d’empêcher un nouveau rapprochement avec l’UE, comme il y a 27 ans lors de la votation sur l’EEE».

Le parti le plus fort

C’est pourquoi ces adversaires politiques n’ont pas abordé cette thématique lors des élections, estime le président de l’UDC. La volonté commune «d’infliger une défaite cinglante à l’UDC a finalement échoué». Pour la sixième fois lors des élections fédérales, l’UDC est de loin le parti le plus fort, s’est félicité Albert Rösti.

Pour la sixième fois lors des élections fédérales, l’UDC est de loin le parti le plus fort.
Albert Rösti, président de l’UDC suisse

Le parti est en position de force pour la nouvelle législature. En raison du déplacement des forces au Parlement, l’UDC devra recourir aux votations populaires pour atteindre ses objectifs, a expliqué Albert Rösti. Le message de plus d’un quart des électeurs est clair: il faut préserver la liberté de la Suisse, freiner l’immigration et empêcher des nouveaux impôts et taxes avec un référendum contre la nouvelle loi sur le CO2.

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