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Fédérales 2019: non-réélection de Filippo Lombardi, les partis du centre voués à disparaître?

Lors du second tour des élections au Conseil des Etats, le PDC tessinois Filippo Lombardi n’a pas été réélu dimanche à la surprise générale. Selon le président de la section cantonale du PDC, le sénateur sortant a subi la polarisation de la politique.

17 nov. 2019, 17:22
Le deuxième tour des élections au Conseil des Etats s'est déroulé dimanche au Tessin. Filippo Lombardi, à gauche, n'a pas été réelu. (Illustration)

Le conseiller aux Etats sortant Filippo Lombardi (PDC) non réélu dimanche au Tessin lors du 2e tour serait une victime de la polarisation politique. C’est ce que croit le président de son parti Fiorenzo Dadò qui estime qu’à plus ou moins long terme les partis du centre sont voués à disparaître.

 

 

Après le premier tour du 20 octobre, qui avait vu Filippo Lombardi nettement en tête des quatre candidats qui se sont présentés dimanche à l’élection de ballottage, nombre d’électeurs ont orienté ailleurs leurs préférences, estime M.Dadò: «Ceci est le résultat d’une polarisation toujours plus forte en Suisse.»

Le résultat serré qui a départagé le sénateur sortant de la socialiste élue Marina Carobbio, soit 45 voix seulement, indique bien que Filippo Lombardi n’est pas fautif de sa non réélection. «Marina Carobbio a peut-être été avantagée parce qu’elle est une femme mais beaucoup d’autres facteurs étaient en jeu», a commenté Fiorenzo Dadò. Comme par exemple l’apparentement des listes avec le PLR, «qui n’a fonctionné que partiellement pour l’élection au Conseil national tandis que pour le Conseil des Etats il aurait fallu d’autres atouts.»

La Suisse va vivre de grands changements politiques.
Fiorenzo Dadò, président du PDC tessinois

Le président du PDC tessinois s’est montré pessimiste en ce qui concerne l’avenir des partis du centre en Suisse: «A plus ou moins long terme», a-t-il dit, «ils sont voués à disparaître et la Suisse vivra de grands changements politiques».

Enfin, la question de savoir si le PDC demandera un nouveau décompte des votes, vu le résultat serré qui départage Filippo Lombardi de Marina Carobbio, reste ouverte. Fiorenzo Dadò pour sa part y est opposé: «Nous devons respecter le résultat des urnes», a-t-il dit, «et en fin de compte 45 voix ne sont pas une différence si minime.»

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