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Du score haut-valaisan au scénario impossible des Etats

Alors que tous les partis ont dévoilé les candidates et candidats de leur liste principale, le rédacteur en chef du Nouvelliste Vincent Fragnière analyse certaines réalités des élections fédérales 2019.

24 mai 2019, 05:30
Vincent Fragniere, rédacteur en chef du Nouvelliste.     Sabine Papilloud/Le Nouvelliste

Conseil national: quand le Bas-Valais soutient le Haut-Valais

Il y a quatre ans, Mathias Reynard a été l’élu du Valais romand à avoir réalisé le meilleur score dans le Haut-Valais avec 1763 suffrages, soit 5,2% de son total de voix, bénéficiant notamment d’une liste unique PS pour l’ensemble du canton. Tous les autres élus n’ont pas dépassé les mille suffrages, avec des pourcentages inférieurs à 1% pour Benjamin Roduit et Jean-Luc Addor. La raison? Une volonté de l’électorat haut-valaisan de voter en priorité pour ses candidats afin d’assurer un maximum de sièges à Berne pour la minorité linguistique du canton.

En 2015, le Haut-Valais a même réussi à décrocher trois sièges sur huit avec Viola Amherd, Roberto Schmidt et Franz Ruppen. Et ceux-ci ont pu bénéficier d’apports bien plus importants de la part du Valais romand, avec 16% des voix pour Viola Amherd contre 12% pour Roberto Schmidt et Franz...

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