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«Sincèrement» douloureux: l’analyse du malaise valaisan par Stéphanie Germanier

04 nov. 2019, 18:07
Stéphanie Germanier, journaliste

Une victoire n’est jamais juste car elle implique la défaite de l’autre. Mais une victoire est toujours méritée quand le champion a joué à la loyale. C’est le cas de Marianne Maret et de son historique élection qui fait pourtant tant d’histoires.

Pour reprendre le slogan de campagne de la nouvelle sénatrice, «Sincèrement», le Valais, elle, son parti, Mathias Reynard et ses 47 032 électeurs se sont couchés et réveillés dans un tout nébuleux malaise. La gueule de bois, mais la vraie, celle dont on met plusieurs jours à se remettre à partir de la quarantaine.

Marre des mauvais perdants. Marre des Haut-Valaisans qui imposent leur loi et leurs choix. Soupé du PDC qui gagne toujours à la fin. Basta avec le Chablais qui fait encore tout rater en boudant les urnes.

Le Valais envoie enfin une femme au Conseil des Etats et surtout l’unique représentante du canton à Berne...

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