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Politique valaisanne: plus jamais comme avant

A 24 heures du 2e tour au Conseil des Etats, le rédacteur en chef du «Nouvelliste», Vincent Fragnière, explique pourquoi les résultats du 20 octobre vont changer la politique valaisanne.

02 nov. 2019, 05:30
Vincent Fragnière, rédacteur en chef du «Nouvelliste». Sabine Papilloud/Le Nouvelliste

Dimanche, le Valais vivra une journée historique. Mathias Reynard peut devenir le premier sénateur non PDC ou Marianne Maret la première sénatrice de l’histoire du canton. Le premier bénéficie d’un double mouvement au sein de la population qui, à la fois, reconnaît ses compétences et veut casser l’hégémonie aux Etats d’un parti qui pèse désormais 35% de l’électorat. La seconde mise sur un PDC plus mobilisé autour de sa candidature dans le Valais romand et sur une part de l’électorat de droite – PLR et UDC – qui ne peut pas voter à gauche. Elle espère aussi bénéficier du même soutien haut-valaisan qu’au 1er tour grâce à Beat Rieder et d’un effet femme.

Mais peu importe l’issu de ce scrutin, la politique valaisanne ne sera plus jamais comme avant depuis les résultats du 20 octobre au Conseil national. Il y a moins de dix ans, il y avait encore plus...

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