Vous devenez la première sénatrice de l’histoire du Valais. La carte femme, que vous n’avez pas forcément beaucoup jouée au premier tour, a-t-elle fini par payer au second tour?
On m’a reproché d’en faire un argument de campagne trop important pour le deuxième tour alors que je n’ai fait qu’énoncer des faits. J’étais la seule chance pour le Valais d’avoir une femme à Berne. Il n’y avait pas lieu de plus thématiser que ça là-dessus. C’est formidablement important d’avoir des femmes pour représenter la population à tous les niveaux. Mais pour moi, ça n’a jamais été un programme de campagne.
Allez-vous faire de l’égalité femme-homme une priorité?
Oui.
Pourtant, un peu plus tôt dans l’après-midi, vous expliquiez votre matinée au micro de Canal 9. Vous disiez alors avoir fait «ce que toute femme au foyer fait quand elle s’embête (…) j’ai rendu la maison impeccable». Ce n’est pas une vision...