Ils ont évité les pourcentages, les chiffres et les calculs. Pour une élection qui devrait se jouer à très peu et dont les variables sont multiples, les cinq candidats ont préféré les mots. Ceux qui claquent. La rencontre du «Nouvelliste» a tenu toutes les promesses de ce second tour incertain. 400 personnes ont assisté en direct au débat qui a incarné la redistribution des cartes vécue le 20 octobre. Dans un canton sans parti dominant, ils ont vu de nouvelles sympathies se dessiner, des conservateurs se battre entre eux. Il y avait sur scène une bataille étrange, un conflit moderne où le public ne sait plus trop qui est l’ennemi de qui.
Puisque tous deux ont déjà travaillé à Berne, Beat Rieder et Mathias Reynard se sont empoignés sur les dossiers sans parvenir à s’entendre sur le fond, sur la forme, ni même parfois sur le numéro du dossier. Dans...