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A la Foire, on craque bien pour des casseroles, pourquoi pas pour un candidat?

C’est encore davantage un incontournable en année électorale. La Foire du Valais voit défiler tous ceux qui n’ont pas le droit de faire officiellement de la politique dans l’enceinte, mais qui en profitent pour conclure la campagne de proximité et s’enquérir des dernières tendances. Tournée des popotes.

05 oct. 2019, 05:30
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A Martigny, lorsqu’on veut aller à Berne, il faut avoir le porte-monnaie bien rempli et à portée de main. «Depuis le début de la campagne, je compte 650 francs d’argent de poche par semaine, ici c’est un peu davantage», confie un candidat PDC qui offre à la va-vite une trois-huitièmes à un couple qui l’a hélé pour un selfie.

A Martigny, il faut aussi avoir le cœur bien accroché pour tenir la distance. Stands de vins, espace gourmand, tables suisses, espace saveurs. Le tout sur plusieurs allers et retours, de 10 heures à 22 heures.

Y passer et parfois y rester

Dix jours de fête, de conférences, de rendez-vous, de débats, d’accolades, d’apéros, d’invectives frontales ou de chuchotements dans le dos. A Martigny, lorsqu’on veut aller à Berne, on doit y passer, parfois y rester, toujours s’y montrer. Quitte à s’épuiser. Mais en gardant le sourire serein et la poignée...

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