La gauche "a fait son choix, et nous allons lui montrer en mars lors des Cantonales ce qu’on en pense". Cette phrase signée Pierre-Alain Grichting, chef de campagne du candidat PLR Marc-André Berclaz, a suscité de nombreuses critiques. Coup de sang ? Mauvais perdant ? Arrogance ? Pierre-Alain Grichting a accepté de répondre aux questions du Nouvelliste sur ces propos.
Le Nouvelliste: "L’AdG n’a pas donner de mot d’ordre. Par contre, elle estime que vous faites preuve d’ "arrogance" et d’un "esprit revanchard"...
Pierre-Alain Grichting, chef de campagne de Marc-André Berclaz: "Ceux qui me connaissent savent que je suis tout sauf arrogant et revanchard. Je ne demandais pas le soutien de l’Alliance de Gauche. Mais Olivier Salamin, alors qu’il vient d’être élu à la vice-présidence, n’a pas à donner de consigne, encore moins d’une manière détournée. Qu’il ait au moins le courage de dire qu’il préfère un président avec qui il a siégé. Et je ne peux pas accepter d’entendre Robert Métrailler, responsable de la campagne pour l’AdG, dire que Marc-André Berclaz était moins motivé pour ce poste."
Retrouvez l'intégralité de cet interview dans nos éditions papier et numériques du mercredi 30 novembre 2016.