Résultats à la main à la sortie de la maison de commune de Val-d’Illiez, Philippe Es-Borrat ne fuit pas les questions. Après trente-deux ans passés à l’Exécutif, les citoyens lui ont montré la porte. La campagne de trop? «Quand je me suis relancé, certains membres de ma famille m’ont dit «Tu es fou!». Mais je préfère m’être battu plutôt que n’avoir rien tenté. L’assemblée du parti avait estimé que ma candidature pouvait apporter quelque chose, alors j’y suis allé.» Ayant perdu l’un de ses deux sièges, le PDC ne dispose désormais plus que d’une élue, Cassandra Cherix. «Notre but était de briser la majorité d’Ouverture val-d’illienne, nous n’y sommes pas arrivés, reprend le battu du jour. Le parti devra se poser des questions de fond. Ce sera sans moi. Il est temps de laisser la main et ma place.»
Le fauteuil égaré par le PDC, c’est...