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Présidentielle française: Fillon jette l'éponge pour les législatives

Le candidat défait de la droite à la présidentielle François Fillon considère n'avoir "plus la légitimité pour mener" le "combat" des législatives. "L'élection présidentielle est une chose: il s'agit d'éviter à notre pays le choc de l'extrême droite", a-t-il ajouté.

24 avr. 2017, 18:42
François Fillon a dit lundi devant le bureau politique de LR n'avoir "plus la légitimité pour mener" le "combat" des législatives.

Le candidat défait de la droite à la présidentielle François Fillon a dit lundi devant le bureau politique de LR n'avoir "plus la légitimité pour mener" le "combat" des législatives. Il veut "redevenir un militant de cœur", selon une déclaration transmise à la presse.

"Ce combat (des élections législatives), il est désormais entre vos mains. Je n'ai plus la légitimité pour le livrer avec vous. Je vais redevenir un militant de cœur parmi les autres. Je vais devoir penser ma vie autrement, panser aussi les plaies de ma famille", a déclaré l'ancien Premier ministre et actuel député de Paris. Il a quitté la réunion après quelques minutes.

"L'élection présidentielle est une chose: il s'agit d'éviter à notre pays le choc de l'extrême droite", a ajouté M. Fillon. Il avait annoncé dès dimanche soir qu'il voterait au second tour pour Emmanuel Macron, le candidat d'En Marche! qui sera opposé à la candidate du FN Marine Le Pen.

"Une autre bataille commence"

"Mais, avec les législatives, une autre bataille commence. J'ai la certitude que Les Républicains peuvent obtenir un score favorable, qui sera utile à la France", a-t-il poursuivi.

"Pour cela, je vous invite à rester unis et à ne pas vous disperser dans des combinaisons pré-électorales", a poursuivi l'ex-candidat LR. Il s'est dit persuadé que la "ligne politique" qu'il a incarnée "répond aux attentes d'une large partie des Français".

"J'ai passé mon existence à me battre pour une certaine idée de la France. Cette idée, qui a inspiré mon existence et l'a consumée aussi, m'animera toujours", a martelé M. Fillon, 63 ans, lançant en conclusion: "Mes amis, je vous donne mon courage: ne lâchez rien, restez soudés et vous verrez que votre force sera récompensée."

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