De l’extérieur, c’est un non-sens. De l’intérieur, c’est une évidence. Les quatre municipalités qui composent le Lötschental sont autonomes et doivent le rester. «Il n’y a aucun besoin de fusionner», insiste Hank-Jakob Rieder, président de Wiler. «Dans la vallée, on est en retard sur les problèmes et donc sur les solutions. Un mariage n’est pas à l’ordre du jour.» Son homologue de Kippel, Reinhard Tannast, acquiesce: «Nous travaillons ensemble, mais chacun tient à son identité.»
Sur le fond, le Lötschental n’est qu’un. Tous les services (voirie, travaux publics, pompiers, écoles, etc.) ont fusionné et seules les administrations sont encore indépendantes. La plupart des décisions nécessitent donc l’aval de tous les exécutifs. «Le processus est plus long qu’ailleurs», reconnaît Reinhard Tannast. «Mais ça fonctionne très bien ainsi. Pour l’instant, une fusion ne répond à...