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Sous son linceul, le glacier du Rhône pleure sur nos têtes

Pour son opération Direction Oberwallis, «Le Nouvelliste» vous emmène dans les viscères du mythique glacier du Rhône. Ici, les touristes assistent au dernier souffle d’une glace en agonie, entre fascination et prise de conscience écologique.

28 juil. 2020, 19:00
Jadis majestueux et imposant, le glacier du Rhône est aujourd'hui sombre et maigre.

Le crissement du frein à main, l’écho du cor des Alpes. Devant, les curieux aux smartphones. Derrière, l’illustre hôtel Belvédère. Tout respire l’attraction touristique. Evidemment: cela fait depuis la fin des années 1800 que l’on serpente les derniers virages du Valais pour le contempler. Lui. Le glacier du Rhône.

Si, jadis, on venait vénérer son gabarit majestueux, aujourd’hui on vient pour une tout autre raison. Le voir agoniser, sous nos yeux. Maigre, gris et drapé sous un linceul fait de bâches. On est même 600 à 1000 par jour à payer pour cela.

Des centaines de touristes assistent chaque jour à la mort programmée du glacier du Rhône. Photo: Le Nouvelliste

«Magnifique et triste»

A l’entrée de la grotte de glace, creusée depuis 1870 par la famille Carlen, Christina, une jeune femme du canton de Saint-Gall, nous confie ses sentiments partagés: «C’est magnifique et triste. Chez moi, le changement climatique...

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