Saviez-vous qu’au XIXe siècle, les habitants du Lötschental s’étaient cotisés pour racheter au Haut-Valais leur indépendance? Que Loèche a aussi mis son eau thermale en bouteille? Que la Gemmi est un spot unique pour observer les gypaètes barbus? Qu’Albinen a investi près de 600 000 francs pour augmenter sa population de 30 personnes? Qu’Ernen a transformé une station d’arrivée de télésiège en hôtel-restaurant? Ou que Grächen est un modèle de station intégrée, avec une seule société qui gère tous les secteurs?
Pendant un mois, nos huit journalistes qui ont sillonné le Haut-Valais ont appris plus de choses sur la partie germanophone de notre canton que durant toute leur jeune carrière. L’an passé, l’humoriste Frédéric Recrosio, qui avait eu carte blanche de notre quotidien pour découvrir la terre d’origine de sa maman, partageait lui aussi le même sentiment: «Pourquoi n’y suis-je pas allé plus tôt?» Depuis, il y a déjà passé ses vacances en famille.
Si, hors canton, certains de mes collègues rédacteurs en chef se sont étonnés de cette méconnaissance de l’autre partie du canton, il s’agit bien d’une réalité qui concerne la grande majorité des habitants du Valais romand. La crise sanitaire aura au moins permis à certains d’entre eux de ne plus résumer le Haut-Valais aux seuls Zermatt, Saas-Fee ou Loèche. Multiplier ces démarches pour ses loisirs, son travail ou ses études ne peut que renforcer la cohésion entre les deux régions linguistiques du canton.
A travers son opération estivale Direction Oberwallis, «Le Nouvelliste» espère vous avoir donné l’envie de le faire.