Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Les Tschäggättä, ce faste mystère

Sombres, impénétrables, les Tschäggättä captivent autant qu’ils effraient. Leur existence résonne à l’échelle mondiale sans que personne ne soit en mesure de l’expliquer.

13 août 2020, 19:00
Heinrich Rieder taille des masques depuis plus de trente ans.

Le Lötschental s’est construit autour de cette tradition. De celle qui porte une vallée isolée sur la scène internationale. Les Tschäggättä, ces monstres masqués du carnaval, fascinent des générations qui s’approprient successivement la légende. Voilà près de deux siècles que ces créatures nourrissent l’imaginaire d’un peuple. Indépendamment des frontières.

Au moins de 1860

Retracer l’histoire des Tschäggättä, c’est accepter sa défaite. Des ethnologues de tous les horizons s’y sont heurtés. Mais pas en vain, la vallée est désormais l’une des plus documentées du globe. Le musée du Lötschental possède quelque 10 000 pièces. C’est huit fois sa population.

La première trace écrite de l’existence des Tschäggättä remonte aux années 1860.
Thomas Antonietti, ethnologue et conservateur

«Toutes ces recherches sont très précieuses, elles permettent de mieux comprendre l’histoire.» Sans sa genèse. «La première trace écrite de l’existence des Tschäggättä remonte aux années 1860. Le curé de Kippel cherchait alors à...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias